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79 % des agriculteurs concernés par le réchauffement climatique

Selon notre baromètre Agrodistribution-ADquation, une très grande majorité d’exploitants confirment leur sensibilité au dossier épineux du réchauffement climatique, sous le feu des projecteurs actuellement avec la Cop25 qui se déroule à Madrid.

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Ils sont 79 % des 404 agriculteurs interrogés pour notre baromètre Agrodistribution-ADquation à affirmer se sentir concernés par la lutte contre le réchauffement climatique. Notamment pour ceux ayant plus de 150 ha de SAU (83 %).

Cependant, leur réponse est plus nuancée que l’an dernier puisqu’ils étaient plus nombreux en 2018 à se sentir concernés, soit 86 %. Et surtout, la catégorie des « très concernés » chute de 62 à 30 % ! A noter que cette proportion est plus élevée dans la région Sud (38 %)..

Passer à une nouvelle étape avec la Cop25

Au vu des initiatives terrain, à l’image de la microméthanisation à la Prospérité fermière, les agriculteurs restent cependant mobilisés sur un dossier qui est sous le feu des projecteurs en ce moment avec la tenue de la Cop25, du 2 au 13 décembre à Madrid. Le Chili, pays hôte initial, a dû renoncer à accueillir cette conférence mondiale sur le climat en raison de mouvements sociaux. Toutefois, il continue de présider la Cop25.

L’objectif de cette conférence est de passer aux étapes suivantes du processus Onu Changements climatiques, qui sont cruciales. L’un des objectifs clés définis après l’adoption des directives de mise en œuvre de l’accord de Paris, conclu l’an dernier lors de la Cop24 en Pologne, est d’accomplir plusieurs tâches pour la réalisation intégrale de l’accord de Paris sur le changement climatique.

Réduire les GES de 7,6 % par an

Selon un nouveau rapport sur la réduction des émissions du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), publié mardi 26 novembre, il n’y a plus une minute à perdre. Selon l’Onu, si le monde remet encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée.

Pour garder un espoir de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, ambition idéale de l’accord de Paris, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7,6 % par an, chaque année dès l’an prochain et jusqu’à 2030. Soit un total de 55 % de baisse entre 2018 et 2030.

Une résolution du Parlement européen

Le Parlement européen a publié le 28 novembre une résolution sur l’urgence climatique et environnementale transmise au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, ainsi qu’au secrétariat de la CCNUCC, en le priant de la transmettre à toutes les parties à la convention non membres de l’Union européenne.

Hélène Laurandel

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